Slow content is king

Vous aussi, vous avez lu partout, sur tous les blogs SEO, qu’il fallait produire des contenus le plus régulièrement possible ? Rédiger des articles (300 mots étant le minima, 500 mots étant ok, plus de 1 000 mots étant considéré comme nice-to-have), pour tester l’appétence de GoogleBot à venir sur vos pages et se délecter de votre prose. Ou pas.

FMO (Fear of Missing Out)

Il fut un temps où faire de la veille signifiait vraiment référencer ses sources et en auditer la qualité. Avant 2012 (filtre Google Penguin sur l’algorithme de classement) mener une veille SEO avait un double avantage : se tenir au courant des techniques et méthodes bénéfiques pour améliorer la visibilité d’un site dans les pages de résultats (SERPS) de Google. Et pouvoir appliquer des « plans » directement utilisables partagés au sein de la communauté de référenceurs.

Puis ce temps céda la place à un autre, plus austère, au cours duquel mener une veille impliquait de chercher des retours d’expérience, des use-case, des stories.

Depuis quelques années, faire de la veille SEO revient principalement à trier parmi la grosse majorité d’articles et/ou de sources qui rédigent des publipostages, c’est à dire des contenus sponsorisés, des articles guest-blogging, des articles destinés à mettre en avant une certaine forme de monétisation via des liens d’affiliations… On trouve pêle-mêle beaucoup de contenus centrés sur les outils seo, les évènements, beaucoup plus rarement de vrais articles de fond, même si sur ce point la francophonie est chanceuse d’avoir des talents liés à la recherche et développement en référencement naturel (nous reviendrons sur le sujet prochainement).